Cécile Harlé coach professionnelle certifiée Accompagnante en parentalité Animatrice d’ateliers de philosophie pour enfants 07 69 17 26 07

Est-ce que je suis vraiment heureux ? Comment être heureux ? Il en faut peu pour être heureux … ou pas ? On s’est tous posé ces questions plus ou moins régulièrement et en prenant plus ou moins le temps d’y réfléchir. Mine de rien, c’est souvent la question qui nous fait prendre un pas de recul sur notre vie qui va à 1000 à l’heure. C’est parfois ce qui déclenche un changement de job, un déménagement, une reconversion ou plus radicalement une « crise de la trentaine, quarantaine, cinquantaine… » où on plaque tout pour vivre autre chose. Bref, un CHANGEMENT. Or, le changement est rarement confortable. Du moins, pas dans l’immédiat. Il modifie notre vision du monde et il signifie qu’on abandonne le passé, la zone de confort. Mais il est aussi source de renouveau, de remise en question, d’équilibre.

L’étude la plus significative sur les éléments déterminant le bonheur vient de la professeure en psychologie, Sonja Lyubomisky. Elle a montré que le bonheur relève à 50% de notre patrimoine génétique, 10% des conditions extérieures, 40% de nos propres efforts. Alors même si le capital de départ pèse son poids, il reste 40% entre nos mains, et c’est énorme.

Quelle-est mon intention ?

Une chose est sûre, une fois que l’on a identifié pourquoi on veut quelque chose, quel est le sens de nos actions, on se sent plus aligné avec soi-même, avec les autres et du coup plus serein et en harmonie.
Evidemment on ne peut pas être heureux 24h/24h, 7j/7 mais, sans tomber dans l’injonction au bonheur, c’est salvateur de se poser et de réfléchir concrètement aux actions permettant d’être plus épanoui. Et surtout on quitte le fauteuil de spectateur pour devenir acteur de ses choix, de sa vie. On vit plutôt que l’on subit.

 

Et en tant que parent alors ?

Allez soyons honnêtes, juste entre nous, quelle que soit la relation qu’on a avec notre/nos enfants, la parentalité c’est épuisant physiquement et psychologiquement, vertigineux et challengeant. Mais c’est aussi une sacrée dose d’ocytocine quotidienne. Cette hormone qui fait qu’on se sent bien, en sécurité émotionnellement et qu’on connait aussi sous le nom d’hormone du bonheur. Elle est l’antidote naturel du stress.

– Les neurosciences ont montré depuis longtemps que l’odeur de notre bébé stimule une partie du cerveau en libérant cette hormone et contribue au lien d’attachement parent-enfant. (Merci dame nature 🌳)

– On retrouve une capacité à s’émerveiller de tout. 🤩
Oui, ce petit papillon que vous n’auriez jamais pris le temps d’observer, ce nuage dans lequel vous n’auriez jamais vu un crocodile, cette pluie battante qui vous aurait déprimé mais devant laquelle votre enfant est hypnotisé depuis 10 minutes.

– On développe des compétences de multitasking et de réflexion insoupçonnées. Exemple : s’occuper d’un nouveau-né tout en répondant à son aîné à des questions aussi variées que « Il y a quoi dans un trou noir ? Mais en fait pourquoi on a inventé les gros mots s’il faut pas les dire ? Est-ce que ce restaurant existait quand il y avait les dinosaures ? » Ranger sa maison, sans s’oublier soi. Prévoir les repas sans oublier d’aller dîner avec des copains de temps en temps… Après quelques semaines d’entraînement on est devenu des vrais warriors même si la plupart du temps on ne s’en rend pas compte ou on minimise ce que ça représente. En réalité, toutes ses compétences sont transposables dans le milieu professionnel. On apprend à PRIORISER. 🚦

– On devient des pros de l’anticipation #nejamaissortirsansunchangedetenuecomplet / sansunencas /sansmouchoirs / sansjouets… Liste non exhaustive ⏱️

On est aimé inconditionnellement 💓. Et ça, quelle que soit l’enfance que l’on a eu, c’est de l’or. Rien à prouver, rien à justifier, juste à être là, présent et s’abreuver des décharges d’amour qu’ils nous envoient : les bisous, les câlins, les dessins, TOUT.

Tout comme il n’y a pas de mode d’emploi pour notre parentalité, il n’y en a pas pour notre bonheur. Alors non, je ne vous dirai pas que telle ou telle action vous rendra plus heureux (manger sainement, pratiquer une activité physique, prendre 3 jours de congés…) je vous inviterai plutôt à vous interroger, non pas sur ce qu’est le bonheur en général mais plutôt sur ce que vous voulez VRAIMENT. Pas pour hier, pas pour demain, pour maintenant. Parce que savoir qui nous sommes, ce que l’on veut, c’est aussi un moyen de se donner l’opportunité d’être heureux.

Ah oui, et en ce 20 mars, journée mondiale du bonheur, j’avais envie de vous faire un cadeau : le documentaire de Julien Peron, un de mes mentors, que j’ai eu la chance de rencontrer il y a peu.

Allez, ce soir au lieu de regarder Netflix, passez 1h20 sur ce doc, promis ça fait un bien fou.

Prenez soin de vous 🌟